lundi 20 décembre 2010

Acide sulfurique

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Acide sulfurique,

Amélie Nothomb,

Ed. Albin Michel, 2005

Mot de l'éditeur :

"Concentration" : la dernière-née des émissions télévisées. On enlève des gens, on recrute des kapos, on filme ! Tout de suite, le plus haut score de téléspectateurs, l'audimat absolu qui se nourrit autant de la cruauté filmée que de l'horreur dénoncée.
Etudiante à la beauté stupéfiante, Pannonique est devenue CKZ 114 dans le camp de concentration télévisé. Le premier sévice étant la perte de son nom, partant de son identité. Zdena, chômeuse devenue la kapo Zdena, découvre en Pannonique son double inversé et se met à l'aimer éperdument. Le bien et le mal en couple fatal, la victime et le bourreau, la belle et la bête aussi.
Quand les organisateurs du jeu, pour stimuler encore l'audience, décident de faire voter le public pour désigner les prisonniers à abattre, un tollé médiatique s'élève mais personne ne s'abstient de voter et Pannonique joue sa vie...

Les jeux du cirque modernes : téléréalité, voyeurisme, ignominie, bonne conscience, dénonciation moralisante y ont partie liée. Un monde de bêtise et de cruauté, d'hypocrisie bien-pensante où l'individu a perdu toute liberté d'agir puisque tout est récupéré, où même la dénonciation du système appartient au système. Et cependant qui dit victime dit désir de sauver sa peau. En premier chef de reconquérir la faculté de nommer, le début de l'humanité selon Nothomb !

En allant rendre Une forme de vie à la bibliothèque, la bibliothécaire a insisté pour que j'empreunte celui-là, qu'une lectrice venait de rendre. Ca tombe bien, je ne l'avais pas encore lu ! Voilà pourquoi je me suis retrouvée à lire deux Amélie Nothomb à suivre.

Ce que j'ai aimé, c'est cette critique acerbe de la télé-réalité, cet effet "Big Brother is watching you". Organisateurs,  acteurs, participants, spectateurs : tout le monde passe sous la plume acérée d'Amélie Nothomb. j'ai vraiment bien aimé cette satire.

Là où je tique c'est pour la comparaison explicite et somme toute assumée avec l'univers concentrationnaire de la dernière guerre mondiale. Il y a des choses qu'on ne peut véritablement pas comparer, même si, effectivement, parfois la tentation est forte.

Mais sinon, un bon roman, vraiment !

Par contre, en ce qui concerne ma lecture d'Amélie Notomb...c'est tout, pour le moment ! ^^

vendredi 17 décembre 2010

Une forme de vie

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Une forme de vie,

Amélie Nothomb,

Ed. Albin Michel, 2010

Mot de l'éditeur :

Ce matin-là, je reçus une lettre d'un genre nouveau.

Et pour le dernier livre paru et lu en 2010, j'ai choisi, ou du moins le présentoir des nouveautés de la bibliothèque m'ont fait choisir : Amélie Nothomb !

Pour résumer de roman, rien de mieux en effet que "Ce matin-là, je reçus une lettre d'un genre nouveau.".

En fait, Amélie Nothomb aurait reçu un jour une lettre d'un soldat américain basé depuis six années en Irak. Va s'entretenir une correspondance épistolaire entre les deux protagonistes. Et pour ne pas briser le suspens, je dois m'arrêter là pour le résumé !

J'ai bien aimé ce roman d'Amélie Nothomb, on devrait même parler de nouvelles, chez elle, puisque ses romans sont courts et construits comme une nouvelle, avec deux à trois péripéties, et une chute souvent époustouflante.

Bref court roman ou longue nouvelle, j'ai passé un bon moment !

mercredi 15 décembre 2010

Une seconde avant Noël

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Une seconde avant Noël,

Romain Sardou,

XO Editions, 2005

Mot de l'éditeur :

1851. A Cokecuttle, une cité industrielle anglaise, le petit Harold survit péniblement, vivant sous les ponts et ramonant des cheminées. Et pourtant... Harold est promis à un destin fantastique. Guidé par un génie invisible, il va découvrir un monde peuplé de lutins, d'arbres magiques et de rennes volants. D'extraordinaires voyages l'y attendent. Il est appelé à devenir un personnage que nous connaissons tous très bien : à la longue barbe blanche et au costume rouge éclatant... Ce petit orphelin est le Père Noël avant qu'il devienne le Père Noël ! Au travers de mille péripéties joyeuses, nous allons assister avec lui à son premier Noël, à sa toute première distribution de cadeaux. Une seconde avant Noël, la question reste posée : le père Noël débutant parviendra-t-il à livrer les jouets aux enfants ? Redonnera-t-il enfin aux hommes le goût de l'impossible et du merveilleux ?

Après le succès de ses deux romans, Pardonnez nos offenses et L'Eclat de Dieu, Romain Sardou nous livre ici un conte destiné aux petits et aux grands qui réveille en nous les plus belles émotions de l'enfance.

Cela fait longtemps que j’ai acheté ce roman, et j’avais envie d’attendre d’être dans l’ambiance de Noël pour le lire !

J’ai mis un certain temps à me plonger dedans, le début est assez lent, mais dès que Harold commence à s’approcher du mystère et de la magie de Noël, tout s’accélère ! C’est un conte à la Dickens, bien sûr, avec ce jeune garçon pauvre des rues de Cokecuttle, abandonné de tous mais qui fait la connaissance du Falou qui lui inspirera bien des histoires. Dans la société de consommation où nous vivons, où Noël est devenu si commun, il est bon de lire un conte comme celui-ci qui nous ramène à la magie du premier Noël, du premier présent, du premier papier-cadeau. L’ordinaire retrouve un peu de son extraordinaire.

Un livre à garder près de soi, pourquoi même n’irait-il pas se loger dans le sapin Noël, en témoin majeur de la magie et du merveilleux ?

Joyeuses Fêtes à tous, chers lecteurs !

lundi 22 novembre 2010

Cadavre exquis

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Cadavre exquis,

Pénélope Bagieu,

Ed. Gallimard / Bayou, 2010

Mot de l'éditeur :

Zoé a un boulot pas drôle : elle est hôtesse d'accueil dans les salons de l'automobile ou du fromage et doit faire bonne figure, debout toute la journée avec des chaussures qui font mal aux pieds. Le jour où elle rencontre Thomas Rocher, écrivain à succès, la vie semble enfin lui sourire.

Mais pourquoi Thomas ne sort-il jamais de son grand appartement parisien ?

L'amour peut-il vivre en huis clos ? Et quel est dans cette histoire le rôle d'Agathe, la belle, froide et machiavélique éditrice de l'écrivain ?

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Samedi matin, je suis allée faire un tour dans ma petite bibliothèque d'où je suis ressortie avec deux BD de la collection Bayou chez Gallimard. J'avais déjà lu les autres  BD de Pénélope Bagieu : j'étais donc enthousiaste de la retrouver !

Et en effet : quel plaisir de s'asseoir dans un fauteuil pour plonger dans la vie de Zoé, hotesse d'accueil. Sa vie l'ennuie profondément, mais elle bascule quand elle rencontre, sans le savoir puisqu'elle ne lit pas, un écrivain célèbre. Sa vie à lui, sa vie à elle se trouvent bien mieux. Mais, pourquoi ne veut-il jamais aller se promener avec elle, l'emmener au restaurant, ... ?

J'ai passé un (court) bon moment en tout cas !

jeudi 4 novembre 2010

Leclerc : Enquête sur un sytème

lesusdlcdpedf.jpgLeclerc : Enquête sur un système,

Dans les coulisses du premier épicier de France,

Frédéric Carluer-Lossouarn,

Ed. Bertrand Gobin, 2008

Mot de l'éditeur :

Au coeur de la plus puissante des enseignes de grande distribution
Qui est vraiment Michel-Edouard Leclerc, le plus médiatique des patrons français ? Quelles sont les vraies raisons de sa proximité avec Nicolas Sarkozy ? Quelle est cette étrange coopérative qui a permis à d’obscurs épiciers de devenir multi-millionnaires ? De quel héritage surprenant ces commerçants pas comme les autres se réclament-ils ? Quelle est la véritable histoire d’Edouard Leclerc, le gourou des prix bas ? Avec quelles méthodes cette enseigne est-elle devenue numéro un en France ?
Pour la première fois, un livre dévoile les coulisses de la plus atypique des puissances de l’économie hexagonale : le « mouvement » E. Leclerc. Dans un langage accessible à tous, cette enquête journalistique entraîne le lecteur par-delà les gondoles : on y découvre des personnages étonnants et une organisation à bien des égards très déroutante. Chez Leclerc, vous ne pousserez plus votre chariot comme avant.

J'ai acheté cet essai à sa sortie, en 2008, à L'Espace Culturel Leclerc de Landerneau. ;)

Pour nous, Landernéens, Edouard Leclerc est une figure mythique, qu'on a pu croiser ci et là, mais surtout à la gare ou au Centre E. Leclerc. N'habitant malheureusement plus la ville, je suis fière de dire que je viens de Landerneau, pays du Leclerc. Leclerc est omniprésent dans Landerneau, pas seulement l'hypermarché d'Edouard, mais également par ses frères et neveux via une boite de nuit, un bar, un magasin de produits bretons, ... Patrick Leclerc (neveu) est même Maire de la ville depuis 2008. Leclerc fait donc partie du patrimoine local, comme on dit. Mais j'ai voulu savoir ce qui se cachait derrière ce nom...

Cette enquête réélisée par Frédéric Carluer-Lossouarn a répond avec précisions à beaucoup de mes questions et en a soulevé d'autres également. Je n'avais plus lu ce genre de livre depuis mes études, mais la lecture était facile, souple. L'ascension du premier épicier de France, Edouard Leclerc est une aventure épatante,c'est une homme de conviction, de poigne, dur en affaires. J'ai également eu écho de certains comportement ambigus du personnage, notamment pendant la Guerre... Le mythe est un peu retombé, je l'avoue.

Mais je vous laisse découvrir l'histoire des Centres E. Leclerc par vous-même en lisant ce livre !

Ci-dessous :

- des photos du Leclerc historique de Landerneau (prises par moi)

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Pour en savoir plus sur les débuts de Leclerc, voilà le lien d'une vidéo de l'INA

- Reportage sur le premier épicier de France, 1959

 

mercredi 3 novembre 2010

Scrabble Délire

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Un nouveau venu dans la famille Scrabble : le Scrabble Délire.

Les régles sont assouplies : on peut écrire des noms propres, des mots à l'envers, les placer n'importe où sur le plateau, piquer les lettres du voisin, ... de quoi devenir fou !

Je n'ai pas encore testé, mais ça me tente bien ! :)

jeudi 28 octobre 2010

Marie-Madeleine, Le Livre de l'Elue

mmlldlekmg.jpgMarie-Madeline,

Le livre de L'Elue (T.1),

Kathleen McGowan,

Ed. XO, 2007

Mot de l'éditeur :

De Jérusalem aux chapelles du pays cathare, une énigme troublante, un jeu de piste exaltant !
Maureen arpente les ruelles de la vieille ville de Jérusalem, quand un mystérieux marchand lui glisse une bague au doigt.
Aussitôt, la jeune et brillante journaliste est assaillie par des « visions » : elle perçoit des signes, entend des voix. Qui est cette femme, belle, éplorée qui vient lui rendre visite depuis un autre monde ?
Que cherche-t-elle à lui dire ?
Maureen vient de plonger au cœur de l’énigmatique légende de Marie-Madeleine.
En se lançant sur les traces de la prostituée des évangiles en pays cathare, la jeune femme découvre un château bien particulier au cœur d’un véritable jeu de piste. Les œuvres d’art, les pièces somptueuses sont autant d’indices à décrypter, les habitants singuliers autant d’énigmes à résoudre.
Pourquoi Maureen se sent-elle constamment menacée dans ces lieux étranges ? Quel est cet incroyable trésor, si secret, si sacré, qu’il a déjà coûté la vie à des centaines de personnes… et que seule l’Élue peut découvrir ?

Maureen, écrivain-journaliste s'intéresse aux femmes décriées de l'Histoire : Marie-Antoinette ou Marie-Madeleine, par exemple. Lors d'un voyage à Jérusalem, la jeune femme a des visions de Marie-Madeleine. Elle s'intéresse donc un peu plus à son sujet pour découvrir d'abord bien des mystères. Elle est confrontée à la légende de Marie-Madeleine, à des sociétés secrètes qui réfutent les thèses enseignées par l'Eglise. Mais pourquoi sent-elle un lien si fort avec cette légende ? Pourquoi, où que cela la mène, de Palestine en France, a-t-elle ces visions ? Pourquoi est-elle suivie ?

Ce roman pose bien des questions, et les réponses, s'il y en a, sont difficiles à entendre et à coordonner à notre vision du monde.

Que cache la légende de Marie-Madeleine ?

Vous le découvrirez en lisant ce roman ésotérique que je vous conseille vivement !

lundi 18 octobre 2010

Elle s'appelait Sarah

esastdr.jpgElle s'appelait Sarah,

Tatiana de Rosnay,

Ed.Héloïse d'Ormesson, 2006

Mot de l'éditeur :

Paris, juillet 1942 : Sarah, une fillette de dix ans qui porte l’étoile jaune, est arrêtée avec ses parents par la police française, au milieu de la nuit. Paniquée, elle met son petit frère à l’abri en lui promettant de revenir le libérer dès que possible.
Paris, mai 2002 : Julia Jarmond, une journaliste américaine mariée à un Français, doit couvrir la commémoration de la rafle du Vél d’Hiv.
Soixante ans après, son chemin va croiser celui de Sarah, et sa vie changer à jamais.
Elle s’appelait Sarah, c’est l’histoire de deux familles que lie un terrible secret, c’est aussi l’évocation d’une des pages les plus sombres de l’Occupation.
Un roman bouleversant sur la culpabilité et le devoir de mémoire, qui connaît un succès international, avec des traductions dans vingt pays.

Ce livre a obtenu le prix Chronos 2008, catégorie Lycéens, vingt ans et plus.

J'ai acheté ce roman il y a déjà deux ans. Je redoutais de le lire, car il traite d'une période historique qui m'intéresse beaucoup, et cela me gène d'en lire de faux témoignages. Mais, dès l'avant-propos, l'auteur, Tatiana de Rosnay, me rassure : Ce livre n'est pas un travail d'historien et ne prétend pas l'être. C'est mon hommage aux enfants du Vél d'Hiv qu'on ne revit jamais. Un hommage aussi à ceux qui survécurent et témoignèrent. Au moins tout est clair, je peux commencer ma lecture sereinement.

Le roman s'ouvre sur deux personnages, sur deux époques, sur deux destins. A Paris, ce 16 juillet 1942 va bouleverser à tout jamais la vie de la petite Sarah. A Paris, en mai 2002, des recherches approfondies sur le Vél d'Hiv va bouleverser la vie de Julia.

Qu'est-il arrivé à Sarah pendant la guerre, après cette  tristement célèbre rafle du Vél d'Hiv ? Et quelle est l'histoire de cet appatement de la rue Saintonge ?

En dire trop sur ce roman briserait sa magie. L'auteur a certainement dû faire un laborieux travail de recherche, tel l'enquête que mène Julia Jarmond d'ailleurs. Puis elle a rajouté des pépites de fiction qui rendent ce roman solide, merveilleux,  bouleversant, palpitant. Cela fait des années que je n'ai pas lâché un roman du début à la fin.

A conseiller vivement...avant d'aller voir le film fraîchement sorti en salles !

vendredi 15 octobre 2010

L'arbre des possibles (et autres histoires)

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L'arbre des possibles (et autres histoires),

Bernard Werber,

Ed. Albin Michel, 2002

Mot de l'éditeur :

Un recueil d'histoires courtes qui présentent toutes une hypothèse poussée à son extrême :
- Et s'il existait une école pour que les jeunes dieux apprennent à créer des sociétés humaines ?
- Comment fonctionnerait un monde où les nombres seraient à la base de tous les savoirs ?
- Et si une météorite tombait sur le jardin du Luxembourg ?
- Une main gauche peut-elle faire sécession ?
- Serait-il possible à l'humanité d'éviter les catastrophes ?

Amusantes, imaginatives ou extravagantes, ces nouvelles explorent les univers chers à Bernard Werber.

En prologue à ce recueil de vingt nouvelles, Bernard Werber raconte qu'entre deux romans, il aime consacrer une heure le soir à la rédaction d'une nouvelle. Et tout devient pour lui source d'inspiration à une imagination foisonnante. Un aveugle qui traverse la rue, un match de football, un arbre, les vacances, ... Il puise dans la vie quotidienne des situations, personnages, objets dont il va hyperboler la place qu'il tient dans ce monde. Il va nous montrer des points de vues jusqu'alors invisibles. Et si...tout devenait possible ?

Par son travail de nouvelles, il commence également à imaginer dans sa nouvelle L'école des jeunes dieux, la trilogie Nous les Dieux.

Très divertissant entre deux romans !  ;)

mercredi 13 octobre 2010

Les cerfs-volants de Kaboul

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Les cerfs-volants de Kaboul,

Khaled Hosseini,

Ed. Belfond, 2005

Mot de l'éditeur :
Les Cerfs-volants de Kaboul est un roman autobiographique qui promènera le lecteur entre l'Afghanistan, où est né l'auteur de ce livre, et l'Amérique, où il est exilé depuis 1980. Des années 1970 à aujourd'hui, on pourra lire ce texte comme la chronique tragique d'un déchirement : celui bien sûr de l'abandon d'un pays qui ne sera jamais vraiment quitté… L'histoire en deux mots : Amir et Hassan sont frères de lait, ami à la vie à la mort. Le premier est issu de la bourgeoisie commerçante, le deuxième est le fils d'un serviteur de la maison. Tout va pour le mieux dans le meilleur des mondes jusqu'à une terrible scène de trahison où le fils bien né abandonne son ami pauvre…. Les années passent. Et soudain, lors de l'été 2001, le passé refait surface : Amir, réfugié en Amérique, reçoit un mystérieux appel du Pakistan qui l'invite à se racheter d'une faute commise jadis. Le moyen d'y parvenir ? Tout d'abord revenir sur la terre des origines et plonger dans l'Afghanistan des talibans… Un très beau livre sur la trahison et le poids du passé.

J'en avais beaucoup entendu parler à sa sortie et même après, mais je n'avais pas encore lu Les cerfs-volants de Kaboul. Et quel dommage, car c'est vraiment un très beau roman !

Kaboul, années 70. Hassan et Amir sont frères de lait, c'est un lien très fort en Afghanistan, aussi fort que frères de sang. Les deux enfants ont été nourris par le même sein, vivent dans la même propriété, mais Amir est fils d'un riche homme d'affaires, et Hassan est fils de serviteur, un Hazara. Ils jouent souvent ensemble, tels des frères. Mais un jour, Hassan est victime d'une ignominie, sous les yeux d'Amir qui ne réagit pas. A partir de là, les deux enfants vont mener deux vies bien différentes pour finir par se quitter définitivement.

Mais, les liens de lait sont plus forts que tout...

C'est un magnifique roman par l'histoire d'Hassan et Amir ; par son côté historique, nous voilà plongés au coeur de l'Afghanistan entre les années 70 et 2000. C'est une belle réflexion sur la rédemption, le passé qu'on croit laisser derrière soit mais qui tend toujours à nous rattrapper.

Un roman d'où sortent les sons mélodieux des chants afghans et les odeurs de jasmin.

A conseiller vivement !


samedi 2 octobre 2010

Lettre d'une inconnue

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Lettre d'une inconnue,

Stefan Zweig, 1927

Ed. Stock, La Cosmopolite, 2009

Mot de l'éditeur :

« C’est depuis cette seconde que je t’ai aimé. Je sais que les femmes t’ont souvent dit ce mot, à toi leur enfant gâté. Mais crois-moi, personne ne t’a aimé aussi fort – comme une esclave, comme un chien –, avec autant de dévouement que cet être que j’étais alors et que pour toi je suis restée. Rien sur la terre ne ressemble à l’amour inaperçu d’une enfant retirée dans l’ombre ; cet amour est si désintéressé, si humble, si soumis, si attentif et si passionné que jamais il ne pourra être égalé par l’amour, fait de désir, et, malgré tout, exigeant, d’une femme épanouie. »
Un amour total, passionnel, désintéressé, tapi dans l’ombre, n’attendant rien en retour que de pouvoir le confesser. Une blessure vive, la perte d’un enfant, symbole de cet amour que le temps n’a su effacer ni entamer. L’être aimé objet d’une admiration infinie mais lucide. Une déclaration fanatique, fiévreuse, pleine de tendresse et de folie. La voix d’une femme qui se meurt doucement, sans s’apitoyer sur elle-même, tout entière tournée vers celui qu’elle admire plus que tout. La voix d’une femme qui s’est donnée tout entière à un homme, qui jamais ne l’a reconnue.
Avec Lettre d’une inconnue, Stefan Zweig pousse plus loin encore l’analyse du sentiment amoureux et de ses ravages, en nous offrant un cri déchirant d’une profonde humanité. Ici nulle confusion des sentiments : la passion est absolue, sans concession, si pure qu’elle touche au sublime.

Je voyais ce joli livre rose trôner sur la grille des nouveautés de ma bibliothèque. Je le feuilletais, sans jamais l'emprunter. Puis, la critique d'LN (ici) m'a vraiment donnée envie. Du coup, lors de ma réunion de rentrée, à la bibliothèque, j'ai sauté le pas, je l'ai emprunté !

Stefan Sweig, je le connaissais par Le joueur d'échecs, au programme de Lettres pour mon Bac il y a quelques années. J'avais bien aimé le roman, mais je n'aivais jamais rien lu d'autre de cet auteur autrichien avant hier !

Mais revenons donc à Lettre d'une inconnue... C'est une nouvelle, une lettre plus précisément, d'une femme à un homme. Une femme qui, enfant, a croisé le regard d'un homme écrivain, et qui en est tombé éperdument amoureuse. Seulement voilà, lui ne l'a jamais remarquée. C'est donc un amour unilatéral mais si beau, si pur, si éternel. Toute sa vie, cette femme s'est attachée à lui, de près ou de loin, toujours méconnue, toujours cette inconnue. Ces mots à la fois tendres et passionnels sont agréables à lire car ils sont majestueusement bien écrits.

Cela fait du bien de lire de la belle prose, car aujourd'hui, ça passe souvent au second plan.

A conseiller à tous les amoureux, inconnus ou non de leur amour...

mercredi 29 septembre 2010

La place de l'étoile

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La place de l'étoile,
Patrick Modiano,
Ed. Gallimard, 1968
Mot de l'éditeur :
En exergue de cet étonnant récit, une histoire juive : « Au mois de juin 1942, un officier allemand s'avance vers un jeune homme et lui dit : "Pardon, monsieur, où se trouve la place de l'Étoile ?" Le jeune homme désigne le côté gauche de sa poitrine. »
Voici, annoncé en quelques lignes, ce qui anime le roman : l'inguérissable blessure raciale. Le narrateur, Raphaël Schlemilovitch, est un héros hallucinatoire. À travers lui, en trajets délirants, mille existences qui pourraient être les siennes passent et repassent dans une émouvante fantasmagorie. Mille identités contradictoires le soumettent au mouvement de la folie verbale où le Juif est tantôt roi, tantôt martyr et où la tragédie la plus douloureuse se dissimule sous la bouffonnerie. Ainsi voyons-nous défiler des personnages réels ou fictifs : Maurice Sachs et Otto Abetz, Lévy-Vendôme et le docteur Louis-Ferdinand Bardamu, Brasillach et Drieu la Rochelle, Marcel Proust et les tueurs de la Gestapo française, le capitaine Dreyfus et les amiraux pétainistes, Freud, Rebecca, Hitler, Eva Braun et tant d'autres, comparables à des figures de carrousels tournant follement dans l'espace et le temps. Mais la place de l'Étoile, le livre refermé, s'inscrit au centre exact de la « capitale de la douleur ».
Modiano fait partie de mes écrivains préférés, j'étais contente d'acheter ce livre à la librarie du Mémorial de la  Soah.
Mais je sors déçue de ma lecture. On suit les tribulations de Raphaël Schlemilovitch, mais on se perd vite entre fiction et réalité, on ne sait pas si on aime le personnage : à la fois détestable et touchant.
Ce roman semble à part dans l'Oeuvre de Modiano car on y retrouve, certes, la quête, le fameux brouillard modianesque entre fiction et réalité, l'univers des années de guerre et d'après-guerre, ... Mais ici, c'est moins subtil, plus tortueux, moins agréable à lire.
Bref, je suis désagréablement surprise de de devoir dire que je n'ai pas passé un bon moment, alors que j'avais tous les ingrédients en main...

mercredi 22 septembre 2010

Magasin général

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Magasin Général,

Premier cycle (T. 1 à 3),

Loisel & Tripp,

Ed. Casterman, 2009

Mot de l'éditeur :

Loisel et Tripp ont concocté ensemble, avec une gourmandise très communicative, une chronique énergétique et très humaine, peuplée de personnages intenses et savoureux. Leur attachement partagé pour le Québec -ils y résident l’un et l’autre - a servi de moteur à cette histoire truculente, qui ne ressemble à rien de ce que l’un ou l’autre a publié auparavant. Fondée sur la complémentarité de leurs savoir-faire, leur collaboration porte autant sur le texte que sur le dessin et se nourrit du meilleur de leurs talents respectifs.

Cela faisait longtemps que je voyais cette série dans les rayonnages, j'ai attendu qu'ils sortent les trois premiers tomes en compilation pour l'acheter.

Dès la couverture, on rentre dans un univers bien défini, prévis, dépaysant : la paroisse de Notre-Dame-des-Lacs, au Québec. Les dessins sont jolis sans être fades, réalistes sans être durs. Quant au langage, il est vraiment dépaysant puisque l'histoire se passant au Québec, on a droit au "dialecte" du coin, tabernak ! On peut être dérouté par certaines expressions, mais un lexique aide le lecteur. Et puis, au bout de ces trois premiers tomes, le village, les habitants, le mode de vie, le langage de ce Québec d'autrefois deviennent familiers et attachants.

C'est une belle réussite, ou, comme ils disent là-bas : c'est pas si pire !

Une suite de deux tomes est parue en 2008, on quitte la campagne de Notre-Dame-des-Lacs pour rejoindre la grand' ville de Montréal.

lundi 20 septembre 2010

Le coeur régulier

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Le coeur régulier,

Olivier Adam,

Ed. de l'Olivier, 2010

Mot de l'éditeur :

« Vu de loin on ne voit rien », disait souvent Nathan. Depuis la mort de ce frère tant aimé, Sarah se sent de plus en plus étrangère à sa vie, jusque-là « si parfaite ». Le coeur en cavale, elle s’enfuit au Japon et se réfugie dans un petit village au pied des falaises.

Nathan prétendait avoir trouvé la paix là-bas, auprès d’un certain Natsume. En revisitant les lieux d’élection de ce frère disparu, Sarah a l’espoir de se rapprocher, une dernière fois, de lui. Mais c’est sa propre histoire qu’elle va redécouvrir, à ses risques et périls.

Grâce à une écriture qui fait toute la place à la sensation, à l’impression, au paysage aussi bien intérieur qu’extérieur, Olivier Adam décrit les plus infimes mouvements du coeur et pose les grandes questions qui dérangent.

  Petit plaisir de la rentrée : le nouveau roman d'Olivier Adam !

On se retrouve face à un personnage, Sarah, perdue depuis la mort de son frère Nathan. Avec ce thème, c'est certain, on est bien chez Olivier Adam ! Ce qui ne traduit pas, malgré tout, de la  redondance agaçante.

Sarah, mère de famille, est bouleversée par la mort "accidentelle" de son frère Nathan. Toujours rebelle, ce frère vivait dans l'alcool, la drogue, se rêvait écrivain, ne tenait pas en place, était un électron libre. Et lors d'un voyage au Japon, il retrouve l'apaisement, la sérénité. Il y aurait rencontré un sauveur d'âme. C'est pour tout cela que Sarah quitte Paris et sa famille pour partir à la recherche des traces de Nathan, d'un testament spirituel qu'il lui aurait laissé.

Mais que va-t-elle découvrir là-bas, sur ces terres nippones ?

 

ROMAN EN LICE POUR LE GONCOURT2010 !

 

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La rentrée littéraire a amené Olivier Adam à Rennes où j'ai pu écouter sa conférence,

le rencontrer,et lui faire signer quelques romans !

Un grand plaisir et une grande intimidation pour moi

puisqu'il est, résolument, mon écrivain contemporain préféré !  :)

Merci !

lundi 13 septembre 2010

Shutter Island

shdl.jpgShutter Island,

Dennis Lehane,

Ed.Payot & Rivages, 2003

Mot de l'éditeur :

Nous sommes dans les années cinquante. Au large de Boston sur un îlot nommé Shutter Island, se dresse un groupe de bâtiments à l'allure de forteresse. C'est un hôpital psychiatrique. Mais les pensionnaires d'Asheclife Hospital ne sont pas des patients ordinaires. Tous souffrent de graves troubles mentaux et ont commis des meurtres particulièrement horribles.

Lorsque le ferry assurant la liaison avec le continent aborde ce jour-là, deux hommes en descendent : le marshal Teddy Daniels et son coéquipier Chuck Aule Ils sont venus à la demande des autorités de la prison-hôpital car l'une des patientes, Rachel Solando, manque à l'appel. II s'agit d'une dangereuse schizophrène qui a tué ses trois enfants dans un moment de crise et demeure convaincue qu'ils sont vivants. Comment a-t-elle pu sortir d'une cellule fermée à clé de l'extérieur ?

Sur Shutter Island les apparences sont trompeuses et Teddy se persuade vite qu'on ne lui dit pas toute la vérité.

Deux marshalls arrivent sur la mystérieuse île de Shutter Island, prison-hopital pour patients dangereusement fous, car l'une d'entre eux, Rachel Salando a disparu.

Que se passe-t-il vraiment sur l'île ?

Un roman haletant qui embrouille l'esprit du lecteur. On ne peut définitivement pas sortir indemne de cette spirale infernale.

A conseiller vivement, de préférence avant de voir le film !

mardi 7 septembre 2010

La grand-mère de Jade

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La grand-mère de Jade,

Frédérique Deghelt,

Ed. Actes-Sud, 2009

(Couverture de la version France Loisirs)

Mot de l'éditeur :

Une jeune femme moderne « kidnappe » sa grand-mère pour lui éviter la maison de retraite. Frédérique Deghelt livre un intimiste récit à deux voix. A travers le charme délicat de l’aveu, d’une écriture légère, elle procure à ses personnages la force et l’audace de réinventer leur vie.
Pour éviter à sa grand-mère – Mamoune au parfum de violette et de fleur d’oranger – un placement en maison de repos, Jade « l’enlève » et l’installe dans son appartement parisien.
L’octogénaire savoyarde et la jeune femme célibataire, journaliste indépendante, vont tisser avec douceur et simplicité une vie commune nourrie de leurs souvenirs. Mais, derrière les choses ténues du quotidien, c’est l’émouvante tragédie de la vie qui se déroule. Celle-ci se dévoile dans les récits croisés des deux femmes, l’une, écrivain en devenir, l’autre, lectrice passionnée qui a secrètement fait de ses montagnes savoyardes son cabinet de lecture. Se construit alors un échange littéraire au cours duquel elles se livrent et se découvrent. Jade, qui concevait sa vie sans ancrages ni repères, apprend de sa grand-mère que c’est dans la confiance et l’acceptation de l’autre, et seulement là, que l’on a des chances d’être soi. Grâce à Mamoune, touchante dans sa dignité chancelante, l’appartement de Jade devient le lieu de tous les possibles.
Habilement, de sa prose douce et bienveillante, Frédérique Deghelt nous raconte la libération d’une jeune femme perdue dans l’agitation de sa vie. Et livre le portrait étonnant et tendre d’une grand-mère en qui éclot un sentiment amoureux imprévisible.

Ce roman trainait depuis quelques temps dans ma PAL, je l'ai enfin lu, et quelle découverte !

Auteur totallement inconnue pour moi, titre jamais entendu: je l'avais commandé chez France Loisirs un peu par hasard.

Finallement, je l'ai lu rapidement, emballée par l'histoire, le style, ...

C'est l'histoire d'une petite-fille trentenaire, Jade et de sa grand-mère adorée, "Mamoune". Devenant fragile, cette dernière est vouée à rejoindre une maison de retraite, sous la directive de ses filles. Ne supportant pas cette idée, Jade la parisienne  vient "enlever" sa grand-mère savoyarde pour qu'elle vienne vivre avec elle à Paris.

Mais ce n'est pas seulement un roman sur la relation grand-mère / petite-fille, ni sur la différence (on ne parle pas ici de conflit) entre les générations ou la ville et la campagne, mais c'est surtout un roman sur le pouvoir des mots.

En effet, Jade, journaliste a écrit un roman toujours refusé par les maisons d'éditions, et "Mamoune", qui a toujours caché à tous sa passion pour la lecture, va, humblement, le lire et le corriger. Mais ce pouvoir des mots ne s'arrête pas là...

Bref, un beau roman sur les femmes, l'amour, l'écriture, la lecture et bien sûr les grand-mères et les petite-filles.

A conseiller vivement !

jeudi 2 septembre 2010

Le symbole perdu

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Le symbole perdu,

Dan brown,

Ed. JC Lattès, 2009

Mot de l'éditeur :

Après les secrets du Vatican et de la pyramide du Louvre, Dan Brown, l’auteur du Da Vinci Code, nous dévoile la face cachée de Washington et les mystères du Capitole.

Robert Langdon, professeur en symbologie, est convoqué d’urgence par son ami Peter Solomon, philanthrope et maçon de haut-grade, pour une conférence à donner le soir même.

En rejoignant la rotonde du Capitole, il fait une macabre découverte.

Ce sera le premier indice d’une quête haletante, des sous-sols de la Bibliothèque du Congrès aux temples maçonniques, à la recherche du secret le mieux gardé de la franc-maçonnerie.

Une aventure où s’affrontent les traditions ésotériques et la formidable intelligence de Robert Langdon.

Ayant bien aimé Da Vinci Code, Anges & Démons et ses autres romans, je me suis lancée sans trop de risques dans la lecture du dernier Dan Brown.

Nous retrouvons le célèbre Dan Brown, de nouveau mêlé à l'histoire cachée, aux sociétés secrètes, aux codes énigmatiques, ...

Peut-être un peu long à démarrer, une fois qu'on est pris dans l'intrigue, on ne peut plus lâcher ce roman ! On suit Robert Katherine à travers les mystères de Washington.

Cependant, sans dévoiler le dénouement, on se dit quand même : "tout ça pour ça ?". Mais en même temps, si les romans de Dan Brown, et de ses compères, devaient dévoiler de véritables mystères, cela ne serait plus de la fiction.... Et puis, comme il est souvent répété dans le roman : l'important est le chemin, pas la fin !

A conseiller quand même !

samedi 7 août 2010

Les 12 énigmes de Dalmas

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Les 12 énigmes de Dalmas,

Sam Dalmas,

Ed. Marabout, 2009

Mot de l'éditeur :

Découvrir un trésor d’une valeur de 150 000 € enfoui quelque part en France métropolitaine et ce, à l’aide d’un ouvrage d’énigmes :
- Une première partie scénarisée permet de mettre en place l’univers de la chasse et d’exposer l’objet de la quête.
- Une seconde partie composée de 12 énigmes qui sont indépendantes les unes des autres et qui doivent être résolues.

Sans oublier un site dédié avec des indications supplémentaires et des conseils de jeu.

Trouver un trésor n’est plus un mythe !

http://www.tresordedalmas.com

 

 

 

J'avais acheté ce livre énigmatique (c'est bien le cas de le dire !) à sa sortie, je suppose, l'an dernier, snas jamais le lire. J'avais juste feuilleté les pages d'énigmes à la fin sans y comprendre quoi que ce soit. Depuis, il se cachait dans ma  PAL.

Ce matin, donc, je l'ai extirpé de cette PAL et j'ai lu l'histoire fascinante de Sam Delmas. Le petit roman en lui-même est intéressant, on se prend vite au jeu. On a envie de résoudre ces énigmes et de retrouver le crâne d'or...et surtout d'empocher les 150 000 euros !

Ceci dit, en jetant un oeil aux mystères, tout rest flou. Je croyais avoir une piste pour l'un d'entre eux : que nenni ! Le secret du crâne est bien gardé ! D'ailleurs à ce jour, toujours pas de solution !

Alors, à vos méninges !

vendredi 6 août 2010

La vérité sur les Bretons

lvslb.jpgLa vérité sur les Bretons,

Monsieur B,

Ed. Drugstore,  2010

Mot de l'éditeur :

Qui peut se vanter de connaître vraiment le Breton ? Tantôt sombre, tantôt lumineux comme l’est l’océan, rugueux comme le granit, mais affectueux (comme une mouette ?), une fois le premier contact pris, le Breton reste une énigme. Tout comme sa langue que, pour votre sauvegarde, vous n’appelerez pas un patois, gast ! Éventuellement, au-delà d’une certaine heure, au détour d’un comptoir et si vous tenez la marée, vous aurez l’opportunité de l’apprivoiser. Mais avant, au cas où, munissez-vous de ce guide indispensable concocté par Monsieur B., expert en chapeaux ronds !
Et au fait, en Bretagne, vous apprendrez qu’il ne pleut que deux fois par an : une fois neuf mois, et une fois deux mois.

J'aime bien cette collection de BD, La vérité sur.... Monsieur B. traite les thèmes abordés avec humour.

J'en achète à chaque occasion que la vie présente : le Bac, le déménagement, l'amour, la vie de couple, le mariage, le camping, ... Il me manque celle sur les chats !

A conseiller vivement, à offrir, à se faire offrir : bref, ne passez pas à côté !

jeudi 5 août 2010

La fille de papier

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La fille de papier,

Guillaume Musso,

XO Editions, 2010

Mot de l'éditeur :

« Trempée jusqu’aux os et totalement nue, elle est apparue sur ma terrasse au beau milieu d’une nuit d’orage.
— D’où sortez-vous ?
— Je suis tombée.
— Tombée d’où ?
— Tombée de votre livre. Tombée de votre histoire, quoi ! »

Tom Boyd, un écrivain célèbre en panne d¹inspiration, voit surgir dans sa vie l’héroïne de ses romans.
Elle est jolie, elle est désespérée, elle va mourir s’il s’arrête d’écrire.
Impossible ? Et pourtant…
Ensemble, Tom et Billie vont vivre une aventure extraordinaire où la réalité et la fiction s’entremêlent et se bousculent dans un jeu séduisant et mortel...

Une comédie vive et piquante.
Un suspense romantique et fantastique.
Quand la vie ne tient plus qu’à un livre !

Un mois que je ne suis pas venue sur ce blog ! Un mois que je suis en train de lire ce nouveau roman de Guillaume Musso ? Pas tout à fait, mais presque, malheureusement !

J'avais hâte de le lire, tout en me souvenant de cette impression de redîte lors de ma dernière lecture de l'auteur. Et cette fois, ça y est, le charme est rompu.

Le héros vient toujours d'un quartier pauvre et difficile d'une grande ville américaine, mais réussit toujours le "self made man". Ici, Tom Boyd, issu d'un quartier pauvre  de Los Angeles devient un écrivain célèbre.

L'originalité de l'intrique, subsistait en la particularité de l'héroîne : Billie, un personnage de ses romans tombe soudain dans la vie réelle... S'en suit moultes péripéties auxquelles on ne croit plus, avec lesquelles on ne rêve plus comme avant.

J'avais envie de finir ce roman, mais c'est avec difficulté que je suis arrivée à la dernière page !

Après, lirez-vous, lirez-vous pas, je vous aurez en tout cas prévenus !

samedi 3 juillet 2010

Trompe la mort

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Trompe la mort,

Alexandre Clérisse,

Ed. Dargaud, 2009

Mot de l'éditeur :

Marcel a fait la guerre. La drôle de guerre. Il y pense souvent, surtout quand sa petite-fille est avec lui. Il lui raconte toujours qu'il a perdu son clairon, et comment il l'a enterré avant d'être fait prisonnier. Sur un coup de tête, il décide d'aller, sans prévenir sa petite-fille, à la recherche de l'insrument perdu dans des circonstances connues de lui seul.

Une histoire peut-être pas aussi héroiqueque le voudrait l'histoire officielle.

J'ai emprunté cette BD au hasard, juste histoire d'emprunter une BD.

Au final, c'est une belle histoire, celle d'un ancien combattant à la recherche de son clairon. Il replonge aussi au coeur de la guerre 40.

jeudi 1 juillet 2010

L'horizon

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L'horizon,
Patrick Modiano,
Ed. Gallimard, 2010
Mot de l'éditeur :
Jean Bosmans, le personnage principal de L’horizon, a l’habitude de noter sur un carnet les bribes de souvenirs qui lui reviennent de sa jeunesse. À partir du nom de Mérové, il fait ressurgir sa rencontre, vers la fin des années 60, avec Margaret Le Coz, une jeune femme qu’il a fréquentée pendant quelques mois et avec laquelle il partageait le sentiment d’être traqué. Elle, par un certain Boyaval. Lui, par sa mère et son amant.
On apprend ensuite la vie de Margaret Le Coz avant sa rencontre avec Bosmans. Elle est née à Berlin, n’a jamais connu son père, a été interne dans quelques pensionnats pendant son enfance, jusqu’à échouer à Annecy où elle rencontre dans un café Boyaval qui très vite la harcèle. Pour le fuir, elle passe en Suisse où elle est la gouvernante des enfants d’un certain Bagherian qui en fait sa maîtresse occasionnelle. Ce dernier la protège de Boyaval qui vient de ressurgir à Lausanne.
Retour à aujourd’hui : Bosmans cherche les traces de Boyaval sur Internet, et découvre un homonyme qui tient une agence immobilière dans les nouveaux quartiers de Bercy. Il s’y rend, la rencontre est troublante. Quelque temps après, il reconnaît dans un café une certaine Yvonne Gaucher. Il n’ose l’aborder, mais se rappelle alors le curieux couple qu’elle formait avec le docteur André Poutrel, lorsque Margaret gardait pour eux « le petit Peter ». L’histoire avait mal tourné car Poutrel, un occultiste impliqué quelques années auparavant dans de sombres histoires de mœurs, avait été arrêté avec sa compagne par la police, ce qui avait poussé, le même jour, Margaret le Coz à fuir Paris pour Berlin, sans plus jamais donner de nouvelles à Bosmans.
Quarante ans après la disparition de Margaret, Bosmans la retrouve en tapant son nom sur Internet. Il se rend à Berlin, un habitant du quartier lui confirme qu’elle tient bien une librairie à deux pas. Il part à sa rencontre…

J'aime beaucoup l'univers flou et embrumé de Patrick Modiano. C'est donc avec plaisir que j'ai non seulement emprunté, mais surtout encouragé son achat par ma bibliothèque.
Cependant, sans que le charme ne soit rompu, la brume, cette fois-ci, était plus épaisse que d'habitude, les personnages plus innaccessibles, les époques mélangées. Mais, c'est cela, que de lire Modiano, se perdre dans les dédales des rues parisiennes, dans les colonnes d'annuaires téléphoniques, ....
Modiano, c'est Modiano. Facile à dire, je sais, mais que dire d'autre ?  Il ne faut pas s'attendre à de l'action, du suspens, mais à une promenade au coeur des rues, des stations de métro, des cafés à la recherche de personnes croisées jadis, dans un autre temps.
Un bon moment passé dans la brume parisienne !

vendredi 18 juin 2010

Les sorcières de Brocéliande

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Les Sorcières de Brocéliande,

[1-La légende, 2- La révélation, 3- A la recherche du Graal]

Les aventures de Vick et Vicky,

Bruno Bertin,

Ed. P'tit Louis, 2002

Mot de l'éditeur :

Lors d'une sortie scolaire, Vick et ses amis se rendent au Musée de Bretagne. Vicky ne peut s'empêcher de les suivre et désobéit en allant jusqu'au grenier du musée. Sa maladresse permet à marc de mettre la main sur un étrange parchemin.
Nos amis décident de partir dans la forêt de Brocéliande, guidés par le mystérieux document. Mais bientôt, mystères et légendes prennent vie et Marc disparaît tout à coup.
Qui peut être cette fameuse Dame Blanche de Trécesson ? Comment retrouver Marc dans la forêt magique où fées et sorcières se côtoient ?


De retour d'une promenade dans la forêt de Brocéliande, j'ai eu envie de lire cette série de trois BD, signées Bruno Bertin.

Cette fois-ci les quatre amis découvrent Brocéliande avec ses mystères et légendes auxquels ils vont se retrouver mêlés.

Les aventures de Vick et Vicky étant destinées à la jeunese, chaque tome contient quelques pages sur Brocéliande, Le roi Arthur, Le Graal, ... Dessins et actions fluides, cela se lit rapidement.

Et c'est toujours intéressant qu'un auteur breton écrive sur cette belle région !

vendredi 11 juin 2010

Spirou, le journal d'un ingénu

sljdui.jpgSpirou, journal d'un ingénu,

Emile bravo,

Ed. Dupuis, 2008

Mot de l'éditeur :

Un jeune journaliste inconscient dénommé Fantasio déclenche l’apocalypse !
Et pourtant cette guerre aurait pu être évitée ! Des pourparlers entre émissaires polonais et Karl Von Glaubitz, premier secrétaire du ministre allemand des affaires étrangères Von Ribbentrop,, à Bruxelles, étaient dans une impasse lorsqu’un jeune groom du Moustic Hôtel, prénommé Spirou, a proposé une solution tout à fait originale au problème délicat de Dantzig qui semblait convenir à toutes les parties en présence. C’est à ce moment-là que le jeune Fantasio, un de nos collaborateurs à la rubrique des chiens écrasés, a surgi et tenté d’obtenir des informations auprès du délégué allemand. Devant le refus de celui-ci, une rixe éclata au cours de laquelle le jeune inconscient aurait flanqué son poing dans la figure du dignitaire nazi qui l’aurait assez mal pris. On s’attend à des représailles imminentes de la part de l’Allemagne. Des bombardiers de la Luftwaffe auraient décollé à l’aube en direction de la frontière polonaise...

J'ai pourtant peu lu Les aventures de Spirou et Fantasio pendant mon enfance (mais plutôt Le petit Spirou) mais j'ai parcouru avec délice les pages de cet album. Il se situe avant les aventures officielles des deux compères puisqu'on assiste à la rencontre entre Spirou et Fantasio, on découvre Spirou groom au Moustik, la guerre mondiale qui se prépare en Belgique, Spip pris pour un rat, ...

Un très bon moment !

jeudi 10 juin 2010

Le coiffeur de Chateaubriand


Le coiffeur de Chateaubriand,
Adrien Goetz,
Ed. Grasset, 2010


Mot de l'éditeur :
Adolphe Pâques, " artiste coiffeur ", a un secret qu'il n'ose pas dire à son plus illustre client, François René de Chateaubriand. Il est fasciné par ses livres. Il en apprend des pages entières par cœur. Il conserve aussi comme un maniaque tous les cheveux du grand écrivain. De son côté, celui-ci se consacre à ce qui sera son dernier manuscrit. Alors que les éditeurs complotent pour s'emparer de ces Mémoires d'Outre-tombe, arrive de Saint-Malo une jeune femme métisse, romantique, métisse et passionnée par la littérature. Chateaubriand part pour Venise. Adolphe Pâques fait l'acquisition d'une arme à feu. Que va-t-il se passer ?
Adolphe Pâques a existé. Il a réalisé un tableau " en cheveux de Chateaubriand ", exposé au Musée de Saint-Malo, qui représente la chambre natale de l'écrivain, et laissé un volume de souvenirs. Adrien Goetz a retrouvé, à la documentation du musée Carnavalet, tout ce qu'on sait de ce Fabrice Lucchini du XIXe siècle. L'intrigue autour du manuscrit des Mémoires d'Outre-tombe est authentique. Seule l'héroïne est inventée, qui s'inspire de ces lectrices éperdues qui écrivaient à Chateaubriand et du roman à succès de sa " sœur de cœur ", Claire de Duras, Ourika, où apparaît la première héroïne noire de la littérature française.
Sur le thème de la fascination maniaque pour " le grand écrivain ", allant jusqu'au désir de tuer, un roman bref, instructif et passionnant.



Ma lecture :


J'avais découvert Adrien Goetz avec Intrigue à l'anglaise, roman que j'avais beaucoup aime (je viens même d'acheter la suite : Intrigue à Versailles). Et ce roman se trouvait mis en évidence dans la bibliothèque de ma ville. J'ai beaucoup hésité avant de le prendre, mais je ne regrette pas mon choix !
C'est l'histoire d'Adolphe Pâques, coiffeur et admirateur secret (à la limite du fanatisme) du célèbre Chateaubriand. A mesure que les cheveux coupés de l'illustre homme s'amoncellent, les pages des Mémoires d'Outre-Tombe se noircissent. Nous sommes au crépuscule de la vie de Chateaubriand.
Je n'en dis pas plus, sinon le charme de ce roman sera rompu. Mais je peux lancer quelques interrogations : qui ce coiffeur ? Cette histoire est-elle vraie ? D'où vient ce mystère autour des Mémoires ?
L'écriture d'Adrien Goetz est toujours agréable, il montre ici, comme ailleurs, des traits d'humour et d'érudition.
A conseiller vivement !

lundi 7 juin 2010

Power play

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Power play,

Joseph Finder,

Ed. Albin Michel, 2008

Mot de l'éditeur :

La réunion annuelle de la direction d'Hammond Aerospace Corporation a lieu dans une luxueuse villa perdue au milieu de milliers d'hectares de nature sauvage. Au cours du dîner d'ouverture, une bande de chasseurs locaux envahit la demeure, menaçant l'assemblée dans le but de lever la plus forte rançon jamais demandée. Terrifiés, désespérés, coupés du reste du monde, les captifs sont à la maerci des ces hommes armés, prêts à tout.

J'ai reçu ce thriller par les éditions du Livre de Poche en échange d'une critique...que voici.

Chaque année, l'entreprise d'aéronautique Hammond organise un séminaire dans un chalet perdu au find fond de la nature. L'idée est de rebooster les hauts cadres de l'entreprise. Jake Landry, simple employé peu habitué à ce genre de réunion, est lui aussi convié pour remplacer son supérieur.

Mais au cours du dîner de bienvenue, ce qui semblait être un week-end de vacances se transforme en cauchemard : des hommes armées débarquent avec la ferme intention d'arriver à leur fin : obtenir des fonds de Hammond Corporation. Démarre alors une prise d'otage qui révèlera bien des surprises au PDG sur la fiabilité et la loyauté de ses employés.

Un bon thriller en huis clos à recommander vivement !

lundi 24 mai 2010

My Major Company Books

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NOUVEAU !

My Major Company, déjà connue pour lancer des chanteurs, comme Grégoire et Joyce Jonathan, se lance dans l'édition de livres. Le principe est le même : les internautes peuvent investir dans des romans qui leur plaisent et peuvent suivre son évolution.

Je vous donne le lien du site afin de regarder la vidéo de présentation.

MMCBooks

Alors, envie de vous lancer dans l'édition ?

dimanche 23 mai 2010

Metronome

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Metronome,

Lorant Deutsch,

Ed. Michel Lafon, 2009


Mot de l'éditeur :

Ne redoutez pas un guide pontifiant, Lorànt Deutsch nous livre ses découvertes dans un ouvrage qui lui ressemble : rapide, ludique et imprévu. Saviez-vous que la Lutèce des origines ne se situait pas à Paris, mais à Nanterre ? Que les corps des derniers combattants gaulois massacrés par les Romains sont enfouis sous la tour Eiffel ? Que la première cathédrale de France se trouve, presque intacte, sous le parking d’un immeuble moderne du Ve arrondissement ?


Ce livre m'a intéressée par deux aspects : son thème, l'Histoire de Paris et son auteur, Lorant Deutsch. Plus connu en tant qu'acteur, je savais qu'il avait dans ses bagages des études de lettres et de philosophie.

Sans nul doute, il en connait, des choses, sur Paris. Alors, au fil des grandes stations de Metro, au fil des siècles, il remonte l'Histoire. Il nous donne envie de le suivre dans les dédales parisiens. Beaucoup d'érudition partagée avec un ton plus relâché, ce qui rend la lecture intéressante, rapide. Des anecdotes parsèment également son récit : la grande Histoire est faite de petites histoires...

Je le conseille à tous les amoureux de Paris !

vendredi 21 mai 2010

dimanche 9 mai 2010

La première nuit

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La première nuit,

Marc Lévy,

Ed. Robert Laffont, 2009

Mot de l'éditeur :

L'amour est l'ultime aventure, mais l'aventure n'est pas sans dangers...

Il est une légende qui raconte que l'enfant dans le ventre de sa mère connaît tout du mystère de la Création, de l'origine du monde jusqu'à la fin des temps. À sa naissance, un messager passe au-dessus de son berceau et pose un doigt sur ses lèvres pour que jamais il ne dévoile le secret qui lui fut confié, le secret de la vie. Ce doigt posé qui efface à jamais la mémoire de l'enfant laisse une marque. Cette marque, nous l'avons tous au-dessus de la lèvre supérieure, sauf moi. Le jour où je suis né, le messager a oublié de me rendre visite, et je me souviens de tout...

Des hauts plateaux éthiopiens aux étendues glacées du nord de l'Oural, Marc Levy conclut avec ce nouveau roman la fantastique épopée commencée avec Le Premier Jour.


Suite du roman Le premier jour, j'ai vraiment aimé être transportée dans cette aventure, et ce, malgré les critiques. Il la joue un peu roman esothérique, ce à quoi l'on n'est pas habitués de sa part. Néanmoins, c'est bien ficelé et pour les non-spécialistes en sciences comme moi, cela passe très bien ! J'aime ces histoires-là, on l'on découvre des choses qui remettent en question beaucoup de certitudes.

Cependant, à la fin, on reste effectivement sur notre faim. Les questions posées sont vite oubliées et ne trouvent pas réponse : décevant ! Et certains personnages, comme Walter, gardent leur caractère ambigu. Donc, effectivement, ce n'est pas un grand-grand roman, mais en même temps, même si j'aime Marc Levy, ça ne reste "que" du Marc Lévy...

A conseiller malgré tout car il conserve le pouvoir de nous emmener là où il veut, et ce sont toujours des moments extraordinaires !

vendredi 23 avril 2010

Les yeux jaunes des crocodiles

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Les yeux jaunes des crocodiles,

Katherine Pancol,

Ed. Stock, 2006

Mot de l'éditeur :

Ce roman se passe à paris. Et pourtant on y croise des crocodiles.
Ce roman parle des hommes.
Et des femmes. Celles que nous sommes, celles que nous voudrions être, celles que nous ne serons jamais, celles que nous deviendrons peut-être.
Ce roman est l'histoire d'un mensonge. Mais aussi une histoire d'amours, d'amitiés, de trahisons, d'argent, de rêves.
Ce roman est plein de rires et de larmes.
Ce roman, c'est la vie.

Ce roman trainait sur mes étagères depuis bien longtemps, depuis mon premier Swap, où on me l'avait offert.

J'ai mis quatre ans avant de le lire ! Un peu beaucoup honteuse, j'avoue...

Mais l'essentiel est qu'il soit lu et que j'en ressorte conquise !

Par contre, pour le résumé...il est assez difficile s'en livrer un.

Il y a six tableaux : Joséphine, ses deux filles Hortense et Zoé d'une part ; de l'autre Antoine (mari de Jo) et sa nouvelle conquête Mylène ; puis Iris (soeur de Jo) avec son mari Philiuppe et son fils Alexandre ; la vie mystérieuse de la voisine Shirley et son fils Gary ; l'autre voisine Madame Barthillet et son fils Max ; et enfin la vie cachée de Marcel et Josiane.

Des vies unies par des liens de sang, d'amitié ou de simple voisinage. Les êtres s'élèvent, se révèlent, parfois se couchent aussi.

Une belle saga de plus de 600 pages, et il y en a deux autres à suivre déjà sortis !

A conseiller, sans modération !

mardi 13 avril 2010

Léonard

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Léonard,

De Groot & Turk

Série commencée en 1988,

Ed. Dargaud,

A ce jour : 40 tomes parus, dont le dernier en Mars 2010.

Mot de l'éditeur :

Léonard est un génie. C'est du moins ce qu'il croit ! Caricature désopilante de l'illustre Léonard de Vinci, bien connu pour ses portraits de dames au sourire énigmatique, il invente les machines les plus incongrues et il les expérimente sur son fidèle Disciple. Celui-ci, qui n'aspire qu'à une vie paisible, s'en retrouve immanquablement couvert de plaies et de bosses.

Je lisais cette BD étant enfant, et en rangeant des livres à la Bibliothèque, j'ai eu envie d'en emprunter quelques uns. Et c'est toujours un régal !

Gags, anachronismes, jeux de mots : voilà un cocktail détonnant !

A conseiller aux plus jeunes et aux moins jeunes !

A noter, que, à l'instar de Garfield, une série animée a vue le jour en 2009, en voici la bande-annonce :

 

 



vendredi 9 avril 2010

100 livres classiques [DS]

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Ils l'annonçaient depuis quelques mois, Gallimard s'associe à Nintendo pour lancer la disquette de  jeu 100 livres classiques. J'avoue le mot disquette semble désuet et jeu semble ici innaproprié, mais c'est tout ce que j'ai trouvé !

Bref, moi qui attendais d'avoir un e-book entre les mains, je n'en ai toujours pas eu, mais j'en ai eu un petit aperçu. La disquette comprend 100 oeuvres libres de droit, d'Alain-Fournier à Zola en passant par Balzac, Hugo, Rimbaud, ...Joli panaché, n'est-ce pas ?

Cependant, lire Les Misérables sur un tout petit écran qui ne comporte que douze lignes paraît assez ardu. Mêmes les poèmes perdent de leur sens car les vers s'étalent dur deux lignes qu lieu d'une.

Cela dit la DS a le même format qu'un livre, s'ouvre comme un livre, et ça déjà, c'est un certain confort.

Belle initiative, mais celle-ci souffre, non pas d'une mauvaise qualité d'image, mais d'un trop petti écran pour en profiter pleinement. En même temps, je possède la DSi, pas la DSi XL...

Je vous laisse la vidéo de mon test :

mercredi 7 avril 2010

A l'ouest

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A l'ouest,

Olivier Adam,

Ed. de l'Olivier, 2001

Mot de l'éditeur :

"Tout à l'heure, comme chaque matin, Marie se tenait derrière la porte.
La radio s'est mise en route. Elle a fait demi-tour, rassurée. Antoine a entendu le pas de sa mère dans les escaliers. La porte a claqué. Puis au-dehors, le bruit bientôt flou de ses talons qui s'éloignent. Antoine a grogné, a envoyé valdinguer l'appareil. Il s'est retourné, enroulé dans ses draps. S'est rendormi. " Antoine a presque dix-neuf ans. Fragile, rêveur, indocile, il sèche le lycée, erre dans le centre commercial de son quartier, et ne fait rien de sa vie.
Il cherche l'amour - et les coups. Camille veille sur son grand frère, et calme ses angoisses en se réfugiant dans la prière. Quant à Marie, leur mère, elle fait ce qu'elle peut... Mais c'est elle qui, un beau matin, déclenche l'explosion. Dans une langue d'une extrême sobriété, Olivier Adam décrit ces trois êtres prédisposés à prendre le large, comme si leur nature était de donner congé au monde.

Je viens de terminer ce court roman d'Olivier Adam, bien que, ou au contraire parce que c'est mon auteur préféré, je reste déçue...

Les thèmes chers à l'auteur : l'absence, le mal-être, la douleur sont bien présents, mais l'histoire est floue.

Nous avons trois personnages : Marie et ses deux enfants Camille et Antoine. Chaque personnage, chacun de son côté, déraille et cherche une issue : l'alcool, la fuite, ... La narration est ambigue : tantôt un narrateur omniscient et extérieur à l'histoire, tantôt un narranteur-personnage. Cela rend la lecture plus difficile.

Ce roman reste cependant fidèle à l'auteur : c'est un roman sombre sur des êtres déchirés par un trop lourde  absence, ici, celle du père.

lundi 5 avril 2010

Sans un mot

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Sans un mot,

Harlan Coben,

Ed. Belfond, 2009

Mot de l'éditeur :

Jusqu'à quel point connaît-on vraiment son enfant ? Mike et Tia ne cessent de se poser la question : leur fils Adam, seize ans, a changé. Réfugié dans sa chambre, il ne quitte plus son ordinateur. Malgré leurs réticences, ils se décident à installer un logiciel de contrôle.

Un jour, un mail inquiétant. Et Adam disparaît. Sans un mot…

C'est alors que tout bascule.

Friande des romans d'Harlan Coben, cela faisait longtemps que je n'en avais pas lu, mais dépourvue de livre en vacances, j'ai acheté celui-là au pied du Mont-Blanc...

Un très bon thriller : des histoires apparemment indépendantes commencent à se mêler les unes aux autres pour finir par nous nous servir un dénouement innattendu.

Des surprises, du suspens, bref, un grand cru d'Harlan Coben à mettre entre toutes les mains !

dimanche 4 avril 2010

Thé de Pâques

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Joyeuses Pâques !
Pour éliminer les chocolats, rien ne vaut un délicieux Thé de Pâques à déguster sur sa térrasse pour profiter des premiers rayons de soleil.
Comme le Thé de Noël, il se compose d'un savoureux mélange d'épices.



Easter Tea :
 Un délicieux mélange de thés de Chine et de Ceylan,
arômes vanille,marasquin,chocolat et naranquilla,
agrémenté de pétales de roses rouge et de fleurs de bleuet.

Le Plein d'Epices

mardi 30 mars 2010

L'élégance du hérisson


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livreL'élégance du hérisson, Muriel Barbery, 2006
"Je m'appelle Renée, j'ai cinquante-quatre ans et je suis la concierge du 7 rue de Grenelle, un immeuble bourgeois. Je suis veuve, petite, laide, grassouillette, j'ai des oignons aux pieds et, à en croire certains matins auto-incommodants, une haleine de mammouth. Mais surtout, je suis si conforme à l'image que l'on se fait des concierges qu'il ne viendrait à l'idée de personne que je suis plus lettrée que tous ces riches suffisants. Je m'appelle Paloma, j'ai douze ans, j'habite au 7 rue de Grenelle dans un appartement de riches. Mais depuis très longtemps, je sais que la destination finale, c'est le bocal à poissons, la vacuité et l'ineptie de l'existence adulte. Comment est-ce que je le sais ? Il se trouve que je suis très intelligente. Exceptionnellement intelligente, même. C'est pour ça que j'ai pris ma décision : à la fin de cette année scolaire, le jour de mes treize ans, je me suiciderai."



cinemaLe hérisson, Mona Achache, 2009
Avec : Josiane Balasko, Garance Le Guillermic, Togo Igawa
L'histoire d'une rencontre inattendue : celle de Paloma Josse, petite fille de 11 ans, redoutablement intelligente et suicidaire, de Renée Michel, concierge parisienne discrète et solitaire, et de l'énigmatique Monsieur Kakuro Ozu.




Je viens de regarder l'adaptation du roman que j'avais adoré.
Et bien...adaptation réussie ! On retrouve le rythme lent, doucereux, sans être ennuyeux du roman avec cette musique douce, mais pas endormante. Les acteurs sont bien choisis pour incarner ces trois personnages hors du commun.
A conseiller vivement ! :)




Et comme toujours : la bande -annonce :


lundi 29 mars 2010

Tisane des Alpes

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En direct des Alpes, je tenais à vous faire découvrir leurs tisanes.
En ce moment, je bois Le marchand de sable : tilleul, mélisse, aubépine, verveine citron.
Un mélange doux à siroter le soir au chalet après une journée de ski ;)


Artémisiane :
Hysope, Menthe, Mélisse, Thym, Alchémille…s’épanouissent et parfument les parcelles situées autour du chalet.  Nos plantes sont séchées immédiatement après la récolte à l’abri de la lumière dans un séchoir solaire à température constante et optimale.  Une fois triées, elles sont conditionnées sur l’exploitation même.
Nous vous proposons une gamme de plantes à tisanes en mélanges (rhumes, digestion, articulations, sommeil…) et des sachets de simples pour les tisanes et la cuisine.

SiteWeb

mardi 23 mars 2010

Carcassonne

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Carcassonne est un jeu qu'on ne présente plus. Il est devenu aussi emblématique que Les Colons de Catane et a permis à un très large public de découvrir les jeux de société. C'est un énorme succès commercial qui continue encore aujourd'hui au travers de nombreuses extensions (en 2006 est sortie la quatrième : Der Turm).
Le principe du jeu est simple : A leur tour, les joueurs piochent une tuile et la mettent en jeu. Ils peuvent ensuite placer un partisan sur cette carte pour espérer marquer des points en terminant routes, abbayes ou ville, ou bien en pariant sur la fin de partie avec un paysan.
Depuis la sortie du jeu, de nombreuses extensions sont parues et ajoutent quelques règles au jeu de base.

(JeuxSratégie)


Cherchant un jeu pouvant se jouer à deux tout en restant intéressant, j'ai découvert Carcassonne.
C'est un univers particulier, loin des jeux de cartes ou de plateaux habituels. Ici, à l'aide de tuiles, on compose une carte comprenant villes, routes, abbayes, champs, surlesquels on dispose strétégiquement des partisans qui deviennent, selon la partie de territoire qu'ils conquièrent : chevaliers, brigands, moines ou paysans.
Cela change des jeux ordinaires. Cela demande de la réflexion, mais pas trop non plus. Les parties ne sont pas trop longues.
De 2 à 5 joueurs.
Je le conseille vivement !

vendredi 19 mars 2010

Guénolé Troudet et le polar breton

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Suite à ma lecture  de "Bouchers à la Rennes", j'ai contacté, l'auteur, Guénolé Troudet, pour en savoir plus sur son univers et sur les polars bretons.


A l'origine, vous travailliez dans le transport, puis vous avez créé le personnage du commissaire Loïc Garnier qui mène des enquêtes à travers la Bretagne. D'où vous est venu cette inspiration ?
Si l'envie d'écrire m'est venue, c'est aussi parce que je suis un grand lecteur. Très jeune la lecture a occupé une place importante chez moi. J'avais 17 ans quand mon 1er roman, déjà policier, a vu le jour mais jamais publié. Soyons honnête, ce n'était réellement pas terrible mais le virus était là.
Puis, un jour j'ai découvert le roman policier régional, un peu par hasard dans les rayons d'une grande surface lorientaise. J'en ai acheté un, comme ça pour voir, je trouvais sympa de lire une histoire se passant dans un endroit que je connaissais.
Ma devise est : il faut que les choses soient carrées pour qu'elles tournent rond
Or, justement, dans ce livre, quelques incohérences flagrantes m'ont fait dire que si ça pouvait être édité, alors je pouvais en faire autant.
C'est donc plus une sorte de défi qu'autre chose qui m'a conduit à me mettre à écrire.
J'ai commencé par définir mon personnage :
- Il me fallait un prénom breton : Loïc s'est imposé je ne saurais trop dire pourquoi.
- Il me fallait un patronyme courant : Garnier a été choisi après qu'une requête sur Google m'ait donné un nombre incalculables de réponses.
- Il me fallait lui donner une autorité : Commissaire
- Il me fallait lui donner une affectation : le SRPJ de Rennes s'est aussi imposé pour pouvoir rayonner sur la Bretagne.
Le commissaire Loïc Garnier était né.
Ajoutez à cela la lecture d'auteurs régionaux, puisque j'avais découvert ce genre je m'y suis plongé, comme Bernard Le Guével, Eric Rondel (qui deviendra mon éditeur), Jean Failler, Françoise Le Mer ou encore Firmin Le Bourhis, et vous aurez une vue d'ensemble de ce qui m'a incité à passer de l'autre côté de la barrière.

Anecdote : Il existe un véritable Loïc Garnier, dans la police, avec qui j'ai tissé des liens d'amitié. Il est commissaire divisionnaire, chef de l'UCLAT (Unité de Coordination de la Lutte Anti-Terroriste) au ministère de l'Intérieur. Quand je l'ai connu, il était le patron de la BRB (Brigade de Repression du Banditisme) avec de devenir celui de la Brigade Criminelle à une adresse mythique, le 36 quai des Orfèvres.




Grande lectrice et ayant un pied dans la grande distribution, c'est avec plaisir que j'ai découvert votre polar, "Bouchers à la Rennes". Vous êtes bien renseignés par les conditions de travail de ce secteur, comment http://www.images-chapitre.com/ima3/original/885/7877885_4039033.jpgavez-vous fait pour vous imprégner de ce contexte ?

Tout comme vous je suis à classer dans les grands lecteurs, ces personnes qui dévorent plus de 50 livres par an. C'est ainsi que j'ai lu 3 livres très interessants sur le domaine de la grande distribution : Le secret des Mulliez (Par B.Gobin - Ed Borne Seize), Journal d'un médecin du travail (D.Ramau- - Ed Le Cherche Midi) et Flic de Supermarché (R.Serange - Ed JC Gassewitch).
3 livres permettant une plongée dans cet univers que je connais un peu pour y avoir travaillé plus jeune et l'avoir côtoyé dans le cadre de mes activités dans le transport.
Ce sont ces lectures qui m'ont donné l'idée de situer un roman dans ce monde.
Pour compléter mes connaissances, j'ai, dans mon entourage, des gens en rapport avec la grande distribution qui m'ont aussi apporté des témoignages. J'ai, par exemple, interrogé un ancien responsable de la sécurité d'une grande enseigne nordiste, un directeur d'hyper de la périphérie rennaise m'a aussi donné quelques tuyaux utiles.




Parlons un peu plus des polars bretons, comment expliquez-vous ce succès ?

Le polar breton doit son succès à une chose majeure, la diversité de sa production.
Mais ce qui fait avant tout que le polar breton se porte bien, c'est aussi vrai dans d'autres régions, c'est le fait que le lecteur peut se projeter dans les lieux décrits par les auteurs.
Si l'auteur fait bien son travail, à un moment ce n'est plus lui qui raconte mais le lecteur qui vit ses écrits.
Cela implique une certaine rigueur en terme de description des lieux où se déroule les actions. Pour ma part, les repérages sont très importants, je me rends sur les lieux afin de pouvoir les décrire au mieux ensuite.
La majorité de notre lectorat privilégie ce côté proximité de nos histoires.
Les lecteurs qui viennent au polar régional commencent, généralement, par acheter un livre qui se passe dans un endroit qu'ils connaissent, ensuite seulement ils suivront l'auteur dans d'autres villes si celui-ci a su les captiver.




Puisque nous sommes sur un blog littéraire, quels sont vos derniers coups de coeurs culturels (littérature, musique, cinéma, ...)
Deux coups de coeur littéraires, cela va de soi.
Le premier concerne un auteur dont j'adore la production, il s'agit de Peter James. Je vous recommande "Comme une tombe" et "La mort leur va si bien", deux livres fantastiques.
Le second concerne Pierre Lemaître. Là encore un auteur que j'ai découvert avec un premier titre, "Travail soigné", qui m'a donné l'impression d'écrire pour les enfants tant c'est noir et violent mais compensé par un suspense permanent et un scénario bien ficelé. je l'ai retrouvé avec "Robe de marié" (il n'y a pas de faute dans le titre) dans un style différent. Une première partie déconcertante où l'on ne voit pas bien où l'auteur veut nous emmener puis une seconde partie fulgurante. La dimension psychologique des personnages est très interessante.
je vous recommande donc ces deux auteurs.





Merci à vous de vous être prêté au jeu.
Bibliza vous souhaite encore de nombreuses pages d'écriture
et une longue vie au Commissaire Garnier !

jeudi 18 mars 2010

Bouchers à la Rennes

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Bouchers à la Rennes
,
Guénolé Troudet,
Ed. Astoure, 2007





Mot de l'éditeur :
Une aventure de Loïc Garnier un polar de la collection Breizh Noir par Guénolé Troudet.
Rennes voit s’affronter les plus grandes enseignes de la grande distribution. Tout est fait pour attirer le client. C’est aussi la politique d’Hyper As. Loïc Garnier va jouer sur ses terres en menant une enquête rapide dans la capitale bretonne. Qui veut la perte de l’hypermarché de Chantepie ? Après cette histoire vous ne ferez plus vos courses avec la même sérénité.














Je n'avais jamais encore lu de polars bretons, ces romans policiers qui se passent dans nos chères villes. J'avais un peur du résultat, et j'attendais un roman dont l'action se situe dans un endroit que je connais bien. Et il se trouve qu'au hasard d'une braderie, une amie tombe sur celui-là, m'en fasse saliver, et me le prête.
Un meurtre a lieu dans un hypermarché de la région rennaise. Qui est le meutrier ? Pourquoi ? A travers l'enquête menée avec brillo par le commissaire Garnier, nous voilà plongés au coeur de la grande distributions et de ses bas-fonds. Moi qui voulait m'essayer au polar breton en territoire connu : je suis servie !
Du coup, ce fût une lecture rapide, agréable, drôle, ...
Je le conseille à tous mes collègues de la grande distribution !

lundi 15 mars 2010

Théâtre à La Mézière

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Samedi soir, nous sommes allés dans notre commune, La Mézière, voir deux pièces de théâtre jouées par la troupe amateur Thalie.

La première, Parfum et suspicions, une comédie policière, était agréable, les comédiens fournissaient une bonne énergie.  C'est un huis-clos dans la maison de Pauline Martin, l'une des cinq soeurs Martin, accusées du meutre d'Irma Santos. Qui est la coupable ? La chute est bien tournée !

La seconde, Ciel, mon maire, a récolté les plus belles acclamations du public. La pièce était servie par un texte plus drôle et plus piquant que la précédente, par des comédiens d'un meilleur niveau je pense. C'est un vaudeville autour d'un maire en pleine campagne qui reçoit une journaliste pour faire un article sur lui. Mais...rien ne se passe comme prévu !




En tout cas, bravo à toute la troupe et aux bénévoles pour cette représentation. Il y a avait une belle énergie, on passe vraiment un bon moment.








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Source : Ouest-France
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